Vieillir à la maison
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De nombreuses personnes veulent rester chez elles le plus longtemps possible. Leur foyer est un lieu qu’elles perçoivent comme sécuritaire et paisible. Le confort du domicile n’a rien d’équivalent. C’est un repère familier, un espace de souvenirs cher à tous. Décider d’y vieillir est tout à fait naturel. Avec le bon soutien, quand il est nécessaire, maintenir une excellente qualité de vie à la maison est chose possible.
Les aînés peuvent avoir accès à différents services ainsi qu’au soutien financier du gouvernement pour demeurer sous leur toit aimé et coutumier.
Les activités quotidiennes deviennent parfois difficiles à réaliser pour certaines personnes âgées. Si ces dernières sont couvertes par le régime d’assurance maladie, elles pourraient avoir droit au Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique.
Ce programme accorde une réduction du coût des services à domicile fournis par une entreprise d’économie sociale reconnue par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Les services proposés incluent principalement l’entretien ménager, la lessive, la préparation des repas, ainsi que le transport pour les courses et les rendez-vous.
Les personnes en perte d’autonomie peuvent bénéficier d’un soutien à domicile dont l’éventail de services est vaste : soins infirmiers, médicaux et psychosociaux, physiothérapie, adaptation du domicile, soins de fin de vie et autres. Le CLSC de la région où réside la personne qui requiert l’un ou plusieurs de ces services est la porte d’entrée pour y accéder. Un membre du personnel évalue les besoins précis de la personne concernée afin de lui proposer un accompagnement adéquat.
Pour alléger le fardeau financier des aînés et de leurs proches aidants, les gouvernements fédéral et provincial offrent divers crédits d’impôt. Ces crédits permettent de réduire le montant d’impôt à payer, apportant ainsi un soutien précieux.
Exemples de crédits d’impôt disponibles :
L’admissibilité à ces crédits d’impôt peut varier selon la situation dans laquelle se trouvent les personnes qui souhaitent en faire la demande.
Réaménager le lieu de vie d’une personne qui se déplace plus difficilement ou à l’aide d’une chaise roulante, par exemple, fait également partie des formes d’aide qu’il est possible d’obtenir. Le Programme d’adaptation de domicile, proposé par la Société d’habitation du Québec (SHQ), permet aux personnes en situation de handicap d’entrer et de sortir facilement de leur résidence, d’accéder aux pièces essentielles et de mener à bien leurs tâches journalières en toute sécurité.
Il est cependant à noter que les volets I (Adaptation de domicile) et II (Remplacement d’appareils élévateurs non conformes) sont actuellement suspendus (2024-2025), mais que la SHQ continue tout de même de recevoir les demandes. Celles-ci seront traitées dans l’ordre de réception dès que le financement sera de nouveau rétabli.
Lorsqu’un membre de la famille ou un proche commence à avoir du mal à vivre de façon autonome, les gens qui l’entourent se demandent qui peut prendre la décision quant à son lieu d’hébergement. La personne elle-même si elle est en mesure de donner son consentement libre et éclairé, si elle est inapte, si ses fonctions cognitives sont atteintes? Un mandataire, un tuteur, un conjoint de fait, un proche parent? Éducaloi a rédigé un dépliant pertinent sur le sujet.
Grâce aux ressources et aux programmes d’aide financière disponibles, vieillir chez soi devient tout à fait possible, sécurisant et réconfortant. Des solutions adaptées à chacune des situations existent. Les explorer est un pas sûr vers un avenir serein, dans la quiétude de sa maison.